Nouveau gravel dans le garage, Cannondale Topstone

Pourquoi j’ai changé mon gravel ?

J’ai décidé de remplacer mon Breezer Radar (gravel de type Monstercross en acier) par un gravel classique en carbone. A l’usage du Breezer, je n’ai que très peu utilisé ses capacités Monstercross et pour les sorties longues en ultra (cf. mon expérience sur la Race Across Paris). Comme le poids d’un acier est quand même un peu pénalisant et qu’il faut aussi se faire plaisir…

Les grandes lignes du cahier des charges que j’ai préparé avant de le choisir étaient :

  • confortable et adapté à la longue distance
  • utilisable en velotaf, gravel et route (moyennant de jouer sur équipements et pneus)
  • transmission adaptée me permettant d’avoir des petits braquets (j’ai l’habitude de mouliner en VTT sur du 30/46 ou 30/50)

Le modèle choisi

Le Topstone à finalement été choisi. Son cadre carbone léger et la capacité de filtrage de la pseudo-suspension Kingpin à l’arrière ainsi qu’une géométrie pas trop sportive m’a rassuré pour la partie confort.

Première sortie du Cannondale Topstone (encore avec les pneus d’origine).

Une transmission double plateau 46/30 à l’avant et cassette 11/36 à l’arrière permet une grosse polyvalence. J’ai aussi décidé d’entrée d’upgrader le couple roues/pneus sachant que c’est toujours le point faible des vélos neufs. Je suis donc parti sur des roues Mavic Allroad SL et une paire d’Hutchinson Touareg Hardskin en 700×40 montés en tubeless. Ça sera la configuration que j’utiliserai en majorité pour velotaf, gravel et sortie route classiques. Pour les compétitions de type ultra, j’adapterai la monte pneumatique en fonction du terrain/parcours.

Premiers retours à l’utilisation

Encore peu de recul pour le moment, mais j’ai roulé quelques jours avec les pneus d’origine, des Vittoria Terreno Dry 700×38 en tringle rigide. C’est correct sur la route, par contre c’est des semi-slick donc délicat dés qu’on est dans des portions gravel humides. Par contre niveau poids, c’est des enclumes, plus de 720gr chaque pneu. Le passage aux Touareg est clairement le bon choix.

Concernant la transmission, je passa la majorité du temps sur le grand plateau, et garde le petit pour les grosses montées supérieures à 8%. Le 30/36 me permet d’ailleurs de plus mouliner que le Breezer qui était en 38/42… et de l’autre côté le 46/11 me permet plus de latitude en descente que le 38/11 du Breezer. , j’ai donc bien gagné en polyvalence !

Niveau position, je me sens plus confortable au niveau des épaules avec moins de douleurs. La pseudo-suspension arrière Kingpin apporte vraiment quelque chose. La prochaine étape prévue dans quelques semaines est une étude posturale complète pour vraiment partir sur une bonne position pour l’avenir. Et autre bon point non prévu, la selle que je pensais changé direct est finalement plus confortable que ce que j’ai actuellement (en tout cas sur des sorties jusqu’à 100km, à voir sur plus long).

Donc en résumé, très positif ! à suivre dans la durée…

Résumé de ma Race Accross Paris 500 (DNF)

C’est quoi la Race Accross Paris ?

La Race Accross Paris est un événement d’ultra-cyclisme qui propose plusieurs distances (1000km, 500km et 300km en route et 200km, 100km et 50km en gravel).

Départ et arrivée depuis Chantilly avec différentes boucles à parcourir autour.

Pour un première, je me suis aligné sur le 500km avec objectif de finir.

Un préparation chamboulée

La préparation de cette première course ultra pour moi ne s’est pas passée exactement comme prévu, en tout cas pour les deux mois précédents la course.

Une lourde chute en VTT avec disjonction acromio-claviculaire 55 jours avant l’événement a tout chamboulé. Alors que j’aurais du commencé à augmenter les sorties longues de plus de 100km et aller jusqu’à une sortie de 200-250km, j’ai été obligé de tout stopper le temps de soigner l’épaule. J’ai pu reprendre le home-trainer 2 semaines après la chute, mais je n’ai pu reprendre les sorties en extérieur que 12 jours avant. Au total sur ces quasiment 2 mois, je n’ai que 2 sorties de plus de 2h (une sur home-trainer de 2h30 et une sur route de 4h45 a peine 6 jours avant, c’était ma sortie test pour savoir si je prenais le départ).

Le déroulement de ma course

J’arrive donc au départ avec pas mal de questions, après, étant donné que l’on commence par une boucle de 200km avant de repasser à la base vie, je me dis que je vais faire cette boucle et aviser si je suis en mesure de continuer lors de la pause à la base vie.

Lors du départ, à 4h du mat !

La première boucle commence donc direction nord vers Amiens. Il fait frais, 1-2°C environ, léger vent dans le dos, donc ça roule bien. Le retour vers Chantilly est logiquement avec un petit vent de face sur des portions planes et sans abri. Quelques prémices de douleurs aux genoux et des courbatures aux cervicales apparaissent, l’épaule ne se fait pas sentir, c’est de bonne augure.

Arrivé à la base vie, je me restaure, me soigne un peu avec du baume du tigre et fais une mini-sieste avant de repartir pour la boucle de 300.

Redescente de Chantilly vers les quais de Seine, un vendredi soir vers 19h, bah c’est le bordel, des bouchons partout… autant dire que j’ai pas aimé ce passage. Une fois passé Paris, les bords de Marne étaient sympas et bien calme. Ensuite pas mal de nationale et malheureusement beaucoup de bagnoles même après minuit. La douleur au genou droit commence à bien se faire sentir.

Encore une pause ou je ré-applique du baume du tigre sur les cervicales, pendant cette pause à l’abri sous un arbre prés d’une église, il commence à pleuvoir, je m’équipe donc avec veste et pantalon de pluie et je repart.

Coté bobos, çà deviens de plus en plus difficile, impossible de mettre de watts sans avoir des piques de douleurs dans le genou a chaque coup de pédale, du coup scotché a la route, 15km/h en étant sur les prolongateurs… Je parle même pas dans les côtes. Je refait encore une pause sous un abri près d’une mairie, je decide de me poser 2h et d’aviser ensuite.

Deux heures plus tard, je vois que c’est pire, à froid la douleur fait que j’ai du mal à marcher, je boîte… Il me restait 185km a faire, ça aurait été 50km j’aurais pu terminé mais la… Trop de risques d’être mal pendant 2 ou 3 semaines, j’ai donc préféré abandonné. Je contacte donc les orgas pour prévenir de mon abandon et organise mon rapatriement.

Ce n’est que partie remise !

Le bilan et la suite

+ j’ai quand même réussi à faire plus de 340km en ayant pas fait une seule sortie de plus de 100km et en sortant tout juste de ma blessure à l’épaule (qui à très bien tenu d’ailleurs).

+ malgré l’entrainement tronqué, j’étais dans le rythme pour être finisher en 32-34h environ (40h max pour être finisher), je suis donc rassuré sur ce point.

+ deux jours après, j’en ressors encore plus motivé, je remettrai le couvert en 2025 avec l’expérience en plus.

– il faut que je trouve la cause de cette douleur au genou passé 10-15h de vélo (j’avais déjà eu ce genre de douleur sur un 24h VTT en 2022) –> une étude posturale s’impose.

Lien vers la vidéo « Aftermovie » : pour avoir une idée de l’ambiance !

Mini débrief des deux 24h VTT en équipe

Cette année, après le solo l’année dernière, les gros objectifs étaient deux 24 heures VTT en équipe et avec le fiston vu qu’il a maintenant l’âge de participer. Un premier en Normandie en mai pour découvrir et faire découvrir à des potes l’ambiance d’un 24h et le second en août, traditionnel pour moi, à Cergy et avec un peu plus en mode compétition (raisonnablement bien sûr, vu notre niveau par rapport aux équipes de pointe).

Le premier 24h s’est avéré être une super découverte, un beau tracé avec de la technique que nous avons apprécié dans une ambiance familiale avec une organisation de très bonne qualité ! Nous y sommes arrivés avec un petit manque d’entraînement, mais comme on y allait sans objectif de performance, c’était pas grave du tout. Finalement, ce qui n’était qu’un événement ponctuel à donné des idées à l’ensemble de l’équipe, nous reviendrons peut-être !

En terme de chiffres, j’ai cumulé 5h30 de selle durant ces 24h, certes à assez haute intensité, mais pas de quoi fouetter un chat 🙂

Le second 24h sur un parcours connu s’est également bien déroulé, nos objectifs ont été atteints avec une place de 7ème sur 19 dans notre catégorie de 4 coureurs et une place de 52ème scratch sur 149. Nous avions fait une petite simulation et on avait estimé pouvoir faire 61 tours, finalement nous en avons fait 63 ce qui est logique car le circuit était un peu plus court. Pas de problèmes mécaniques majeurs, pas de chutes, nous avons déroulé tranquillement comme prévu.

Côté chiffre, j’ai cumulé 6h28 de selle en étant un peu plus en intensité qu’au premier 24h.

Rendez-vous peut-être en 2024 sur un ou plusieurs événements de type 24h VTT. Pour le moment, ce n’est pas dans mes priorités, mais sais-t’on jamais !

Mon « Escape Challenge » proposé par le site Bikingman

Cette année, je n’ai pas prévu de grosse sortie longue distance comme l’année dernière ou j’avais rejoins le lieu des vacances à vélo (350km). Mais, quand même envie de faire un petit truc sympa pendant les congés. Je suis tombé sur l’Escape Challenge proposé par le site Bikingman comme étant une sorte test a passer avant de s’inscrire, le principe : faire une sortie de 200km avec 2500m de d+ en moins de 24h.

Paysage sympa pendant cette ballade

J’ai donc commencé par travailler une trace dans Komoot afin de faire une boucle pas loin de la maison qui permet de faire le plus de dénivelé possible. Ce qui est compliqué en île-de-france. Au final, j’ai réussi à boucler ce 200,44km avec sur la fin la répétition de 2 côtes successives pour atteindre les 2540m de d+ en 11h18.

Les enseignements de ce challenge pour le futur (qui s’oriente vers l’ultra) :

  • c’est confirmé que j’aime bien les grimpettes, l’inconnu pour moi, c’est comment j’arriverai a encaisser sur des durées plus longues dans des vrais cols ! et il faudra trouver le braquet idéal pour rester en vélocité et ne pas se cramer les cuisses
  • je n’ai toujours pas trouvé la selle idéale, je vais donc prévoir encore des tests pour améliorer le confort sur la durée
  • les prolongateurs sont vraiment bien, au delà du gain aéro, le fait d’avoir une position assez confortable ou on peut reposer les bras est top
  • rien sur le dos, ça sera un critère pour le choix du matos, car j’ai trop tendance à avoir quelques douleurs cervicales passé 8/10h sur le bike. Il faudra prévoir un peu de renforcement musculaire également pour mieux supporter
Breezer Radar Pro – Pneus Tufo Thundero en 40 – Braquet 38×11/42